Après plusieurs jours au frais dans les montagnes près de Sno, on a pris la route pour rejoindre l’Arménie. On a retrouvé les troupeaux de vaches immobiles au milieu de la chaussée.
After several cool days in the mountains near Sno, we took the road towards Armenia. The herds of immobile cows were still in the middle of the road.
Une première étape à Mskheta, à 25 kms de Tbilissi, près de l’autoroute. On y avait déjà passé une journée mais cette fois-ci c’était seulement pour dormir. On a choisi de s’éloigner du parking officiel, avec ses chiens errants qui avaient aboyé toute la nuit, pour un coin près de la rivière (41.840451, 44.723754).
A first stop in Mskheta, 25 kms from Tbilisi, near the highway. We had already spent a day there but this time it was only to sleep. We chose to walk away from the official car park, with stray dogs that had barked all night, for a spot near the river (41.840451, 44.723754).
La frontière est seulement à 120 kms et c’est la première fois que Téhéran apparaît sur une pancarte ! La bonne surprise a été qu’une n’y avait aucune file d’attente à la douane, la mauvaise a été qu’il a fallu quand même une heure pour faire tamponner l’importation temporaire du camping car et que cela nous a coûté 53 €. Il a aussi fallu prendre une assurance (1 mois = 30 €). Il paraît qu’il y a aussi une taxe de sortie pour la voiture. On verra bien.
The border is only 120 kms away and this is the first time that Tehran appears on a sign! The good surprise was that there was no queue at the customs, the bad one was that it took still an hour to stamp the temporary importation of the camper and that it cost us 53 €. It was also necessary to take insurance (1 month = 30 €). It seems that there is also an exit tax for the car. We’ll see.
Les routes géorgiennes ne sont pas toutes bonnes, mais celles de l’Arménie sont pires ! En tous cas celles que l’on a pratiquées jusqu’à maintenant. Non loin de la route principale, on a jeté un oeil sur deux monastères (déjà !!!) intéressants.
Georgian roads are not all good, but those of Armenia are worse ! In any case, the ones we have practiced so far. Not far from the main road, we stopped for two interesting monasteries (already !!!) .
Celui de Akhtala est intégré dans une forteresse.
Akhtala is set behind fortress walls.
Mais c’est surtout celui de Haghpat, qui nous a impressionné. Il mérite bien son label de site UNESCO. C’est en fait un dédale de monuments datant du VIIIème siècle. Les bâtiments de pierre grise, bien qu’austères sont magnifiques. Nous n’avions encore jamais vu un tel ensemble.
But it was especially Haghpat, which impressed us. It deserves well its UNESCO site label. It is actually a maze of monuments dating from the 8th century. The buildings of gray stone, although austere are magnificent. We had never seen such a group before.
On y voit nos premiers « Khatchkars« , pierres levées caractéristiques de l’Arménie. Et elles ont copié (ou est-ce l’inverse ?) les entrelacs irlandais !
We saw our first « Khachkars », raised stones characteristic of Armenia. And they copied (or is it the reverse ?) Irish interlacing!
La première ville arménienne rencontrée est Alaverdi. Cette ville minière produisait 20% du cuivre de toute l’URSS au faite de sa production. L’usine a aussi fourni le cuivre pour la statue de la Liberté à New York. Elle était à l’époque propriété d’une société française. On nous a assuré que Charles de Gaulle y aurait vécu quatre ans de sa petite enfance. Une autre version voudrait qu’il aurait été conçu à Alaverdi où ses parents auraient travaillé. Difficile à croire que son père, professeur au très chic lycée Stanislas à Paris soit venu jouer les mineurs en Arménie. En cherchant sur internet, on découvre que son frère Xavier était ingénieur des mines. Est-ce l’explication de la confusion ?
The first Armenian city we encountered was Alaverdi. This mining town produced 20% of the copper of all the USSR at a time. The factory also supplied copper for the Statue of Liberty in New York. It was then owned by a French company. We were assured that Charles de Gaulle had lived there four years of his early childhood. Another version says that he had been conceived in Alaverdi where his parents were working. Hard to believe that his father, professor at the very chic posh lycée Stanislas in Paris came to work in a mine in Armenia. By searching the internet, we discovered that his brother Xavier was a mining engineer. Is this the explanation for the confusion?
Aujourd’hui, Alaverdi est une succession de friches industrielles horribles, de structures rouillées, abandonnées. Un spectacle terrible, d’autant que la ville continue d’être empoisonnée par la fonderie de cuivre qui continue au ralenti.
Today, Alaverdi is a succession of horrendous industrial wasteland, rusty, abandoned structures. A terrible sight, especially as the city continues to be poisoned by the copper smelter that continues to spit fumes.
La route serpente au fond de la vallée du Debed et se transforme en gorge spectaculaire. C’est très beau, une fois qu’on oublie les mines et leurs squelettes d’acier rouillé.
The road winds up at he bottom of Debed valley and turns into a spectacular gorge. It is very beautiful, once you forget the mines and their skeletons of rusty steel.
On a passé la nuit à la Guest House Iris (41.085384, 44.620358), après Alaverdi, un lieu agréable avec des propriétaires aux petits soins. C’était une soirée très « auberge espagnole » avec un dîner épique avec de jeunes européens à sacs à dos (une allemande, deux flamandes, deux françaises, un couple italien) et nous. Vin géorgien, puis vin arménien ont aidé à la compréhension mutuelle.
We spent the night at the Guest House Iris (41.085384, 44.620358), after Alaverdi, a pleasant place with very nice caretakers. It was a very « Auberge espagnole » like with an epic dinner with young European backpackers (one German girl, two Flemish girls, two French, one Italian couple) and us. Georgian wine, then Armenian wine have helped mutual understanding.
Par contre la grimpette sur le chemin de terre pour y arriver nous a fait frotter l’arrière du camping car. Faisceau électrique éclaté et plus d’éclairage. Deux heures de travail d’un électricien (20 €) le lendemain nous a remis tout en place, mais on a eu chaud !
By cons when climbing the dirt road to get there we rubbed the back of the camper. Electric wires were ripped off and no more tail lights. Two hours of work by an electrician (20 €) the next day fixed it up, but we got a bit of stress.
On a ensuite rejoint Yerevan à travers une campagne de montagnes, de plateaux grillés par le soleil. On y a fait la connaissance de la sœur d’Hasmig, une amie arménienne que l’on connaissait depuis le Liban. Là encore une soirée chaleureuse dans une atmosphère familiale. Baptême et bénédiction du raisin au programme. Wait and see !
We then reached Yerevan through a countryside of mountains, dried plateaus. There we met the sister of Hasmig, an Armenian friend whom we knew from Lebanon. Here again a warm evening in a family atmosphere. A baptism and the blessing of the grapes were on the program. Wait and see !
16 août 2017 à 10 h 23 min
Glad to hear your electricity problem could be solved. Thanks for letting us getting to know new countries! Bonne route!
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