De Bangkok, on n’a rien vu. On y a passé deux nuits très courtes, la première parce qu’on est arrivés à 1h du matin, la deuxième parce qu’on s’est levés à 4h30 et entre les deux on a essayé de se reposer du voyage et du décalage horaire.
Pourquoi 4h30 ? Parce qu’on devait être à la gare à 5h pour prendre le train pour le Cambodge. Il y a en effet un seul train pour la frontière et il part tôt pour un trajet de 5h. L’économie réalisée en passant par Bangkok quand on veut aller au Cambodge plutôt que d’atterrir à Phnom Penh est évidente. On a trouvé un vol Paris-Bangkok à 420€ et le train coûte 48 baths, soit environ 1,50 €. Ca vaut la peine de se lever tôt !
C’est donc une ballade ferroviaire que l’on vous propose avec ces quelques photos.
Le contrôleur a fière allure .
Inutile de trop prévoir de nourriture. On est servi à domicile.
Le paysage défile. Rizières, bananiers, cocotiers, une végétation luxuriante.
Alors que le train a traversé des kilomètres de bidonvilles tout contre la voie à la sortie de Bangkok, dans la campagne les petites gares sont souvent proprettes.
Il fait assez frais dans les wagons avec les vitres ouvertes mais vers midi, la chaleur arrive. heureusement, la ventilation est prévue.
Le terminus est à Aranyapratet, à sept kms de la frontière. Ce sera notre premier tuk-tuk du voyage, pour la rejoindre. On a réussi à s’entasser à six avec les bagages dans un seul engin, à peu près aussi grand qu’une cabine téléphonique ! Chacun a du payer 20 baths, soit 0.75 €.
Le passage de frontière s’est passé sans problème et nous avons pris un grand taxi, toujours à six (on s’était fait des amis catalans et suisses dans le train) pour Battambang. La route est en travaux et il nous a fallu 3 heures pour rejoindre confortablement la deuxième ville du Cambodge, avec quelques clichés sympas sur le trajet.
Bonzes en route pour la pagode avec leurs sacs de riz.
Une petite sieste après l’effort. (Non, non ce ne sont pas les jambes de Chon).
Pour nous, Battambang c’était aussi le moment du repos, après ce long périple, dans la maison d’hôtes de Annelyse et Sam et de leur petite Mony (merci D.B. pour le tuyau). Des gens adorables, et un petit coin de paradis dans la campagne au sud de la ville.

cliché Laurent Massagio
Voyez plutôt.
Ici commencent (enfin) les VACANCES !