Au début de notre voyage, fin mars, il faisait trop froid pour parcourir les montagnes de Bosnie, du Monténégro et du Kosovo. On y retourne maintenant en espérant que toutes les neiges auront fondu. Pour cela, depuis la Bulgarie, c’est l’occasion de commencer à découvrir la Serbie.
At the beginning of our trip in late March , it was too cold to go through the mountains of Bosnia , Montenegro and Kosovo. Now we go back there and hope that all the snow has melted. To do that, we seized the opportunity to begin to discover Serbia.
Le paysage est celui de moyenne montagne, avec des villages assez coquets. Le niveau de vie paraît supérieur à celui de la Bulgarie ou de l’Albanie.
The landscape is that of mountains, with rather quaint villages . The standard of living seems higher than in Bulgaria or Albania .
La première ville rencontrée nous a offert un spectacle un peu étrange : sur la place de Zajecar, des centaines de jeunes en tee shirts rouges et blancs dansaient le quadrille entourés par une petite foule qui applaudissait. On n’a pas réussi à savoir à quelle occasion !
The first town we encountered offered usa slightly strange sight : On Zalecar central square , hundreds of young people in red and white t-shirts danced the quadrille surrounded by a small crowd applauding . we failed to know what occasion !
Nichée dans une vallée profonde la petite ville de Soko Banja est une station thermale réputée. Deux grands parcs en plein centre la rendent très agréable . On était samedi et on avait l’impression que toutes les familles étaient de sortie, ainsi que des dizaines de groupes d’enfants en promenade scolaire.
Nestled in a deep valley the small town of sokobanja is a spa resort. Two large parks in the center make it very enjoyable. It was Saturday and it seemed that all the families were out , as well as dozens of groups of children in school outing .
Soko Banja est aussi la ville où Ivo Andric aimait se rendre, à l’hôtel Moravica, un grand bâtiment un peu décati qui surplombe la rivière. Son buste orne la pelouse devant l’entrée.
Sokobanja is also the city where Ivo Andric liked to go to the hotel Moravica, a large and somewhat decrepit building overlooking the river . His bust adorns the lawn outside the entrance.
Nous avions rendez-vous avec une couch surfeuse à Nis, la grande ville du sud, carrefour routier sur l’autoroute nord sud de l’ex-Yougoslavie. A gauche, la route de la Bulgarie et de la Turquie, tout droit, c’est Skopje, la Macédoine, puis la Grèce, et à droite Pristina et le Kosovo.
We had an appointment with a couch surfer in Nis , the big city of southren Serbia. It is a crossroad on the north-south highway in the former Yugoslavia. On the left, the road to Bulgaria and Turkey , straight on you go to Skopje , Macedonia , and Greece, andif you turn right, you are on your way to Pristina and Kosovo.
Dominant la ville, la forteresse érigée par les Turcs au XVIIIème pour se protéger des avancées austro-hongroises est en fait un domaine de 22 ha enserré de fortifications. Il n’est reste pas grand chose à l’intérieur sinon une belle petite mosquée et à l’entrée du fort, une porte monumentale, la porte d’Istanbul.
Overlooking the city, the fortress built by the Turks in the eighteenth to protect the Austro-Hungarian advances is actually an area of 22 hectares enclosed fortifications. There is not much left inside, except for a beautiful small mosque and for the main entrance to the fort, a monumental door, called Istanbul gate.
En 1809, une armée serbe qui essayait de libérer la ville des Ottomans a subi à Nis une sévère défaite. Les Turcs ont érigé un tour pour fêter l’événement en insérant des centaines de têtes coupées tout autour ! Cette tour aux crânes est aujourd’hui protégée dans un bâtiment qui ressemble à une chapelle. Il y a encore suffisamment de crânes sur le reste de la tour pour imaginer ce que ce devait être. Pas joyeux !
In 1809, a Serbian army that was trying to free the city from the Ottomans suffered a severe defeat in Nis. The Turks erected a tower to celebrate the event, inserting hundreds of severed heads all around the walls ! The skull tower is now protected in a building that looks like a chapel. There are still enough skulls on the rest of the tower to imagine what it would be. Hard times !
Pour la première fois depuis que nous « couch surfons », on nous a posé un lapin ! On devait rencontrer une habitante de Nis, prof de français. Cela aurait été l’occasion d’évoquer la Serbie d’aujourd’hui, après les bouleversements de la fin de la Yougoslavie… Personne ! Nous étions très déçus.
For the first time since we « couch surf, » we faced a no show ! We had to meet a resident of Nis , who teaches French. This would have been an opportunity to discuss today’s Serbia, after the upheavals of the end of Yugoslavia … Nobody ! We were very disappointed.
Cela ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit au calme près d’un grand parc (toutes les villes de Serbie sont elles aussi vertes ?) et de prendre la route de Pristina, avec un détour prévu au « Village du diable », ensemble de cheminées de fées cité dans le Petit Futé comme un site exceptionnel.
That does not stop us from getting a good night sleep near a large park (all Serbian cities are also green ? ) and take the road to Prishtina, with a detourto see « Devil’s Town » a group of fairy chimneys quoted in the Petit Futé as an exceptional site.
C’est vrai que c’est un lieu étonnant, mais peut-être sommes nous un peu émoussés (cf le billet de Chon) mais cela ne nous a pas semblé si extraordinaire. Ce n’est pas la première fois que le guide s’enflamme pour des lieux intéressants mais sans plus : les parcs de Soko Banja étaient censés être « magiques » !
Cette nuit, nous avons dormi dans la campagne, avec au programme l’entrée au Kosovo. A bientôt !
It is true that this is an strange place, but maybe we are a bit dull (see Chon’s post) but it did not seem so extraordinary to us. This is not the first time the guide talks of wonder places : Soko Banja parks were supposed to be « magic » !
That night, we slept in the countryside, with Kosovo on today’s program. See you soon !
2 décembre 2018 à 20 h 30 min
Quel beau voyage 🙂
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