Après Saint-John, direction Grand-Sault / Grand Falls. Comme son nom l’indique, la ville est réputée pour ses chutes et les gorges de la rivière. Pas de chance, en ce milieu d’été, les cascades ne sont pas spectaculaires.
On n’est pas encore au Québec mais Grand-Sault est francophone. il s’agit d’une communauté acadienne. C’est toujours la surprise au Nouveau-Brunswick : les villages acadiens sont un peu partout. Visiblement les enfants de l’école en sont un peu fiers et leur fresque sur le mur du bureau de tourisme donne une idée du volume d’eau au printemps.
Après un passage par le parc national Temiskouata (sapins, lacs, sentiers de randonnées, feu de bois et barbecue… bref, la routine), nous avons retrouvé le Saint-Laurent et ça nous a fait quelque chose : c’est vraiment retrouver l’âme du Québec, et on adore.
Déjà sept mille kms au compteur ! En arrivant à Kamouraska, on a eu envie de se poser un peu et de profiter de cette jolie petite ville sur le fleuve.
Pour les bibliothécaires, Kamouraska est d’abord le roman d’Anne Hébert, mais pour les Québécois, c’est surtout un des plus beaux villages de la province et ils ont raison.
On a donc longuement flâné le long des quelques rues qui longent le fleuve – en fait Kamouraska, c’est tout petit !-. Toutes les maisons sont superbes et les jardins sont fleuris en ce moment. Les québécois ont un vrai goût des couleurs, parfois surprenantes, pour leurs maisons.
Un village québécois sans dépanneur, ça n’existe pas.
Et c’est sur la place devant l’église que vous trouverez la meilleure boulangerie du pays : on vous conseille fortement le pain aux figues et celui aux olives. Un vrai régal !
On vous laisse rêver un peu avec encore quelques images de ce petit joyau de la côte sud du Saint-Laurent.
On peut même y croiser des guides touristiques en costume d’époque.
Et pour terminer la promenade, quoi de mieux qu’un petit café dans le jardin ?
Comme ils disent dans les guides, « Vaut le voyage » !
________________________________________________________________
PS : la bière du jour sera la Moosehead. A défaut d’avoir vu le moindre orignal, malgré les centaines de panneaux routiers nous mettant en garde contre la traversée possible de l’animal, nous buvons à sa santé !