Daniel et Chon

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront (René Char)

De l’eau, du vert et des baleines

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Après Québec, direction la côte nord, le long de la rive gauche du Saint-Laurent.
Au sortir de la ville, les chutes Montmorency sont incontournables.

Elles sont plus hautes que le Niagara, même si elles sont moins larges.

On les a abordées par le haut et pour aller au pied des chutes, un escalier de 450 marches permet de prendre une douche gratuite. Par contre, il faut ensuite les remonter ! N’est-ce pas Chon ?

Une nuit à sur l’ïle d’Orléans, juste en face des chutes, a été l’occasion d’avoir une pensée pour Félix Leclerc, qui a chanté le tour de l’île, et dont la tombe fait face à la mer. On y  a essayé le vin (bof) et le cidre locaux (re-bof). Par contre les fraises sont excellentes.

Et les roches sur le bord du fleuve à Saint-Jean de l’Ile d’Orléans y sont étranges.

L’étape suivante a été pour le parc national des hautes gorges de la rivière Malbaie.

Après un orage diluvien et une bonne nuit sous la pluie à Malbaie, on s’est lancés à l’assaut du parc, avec une belle randonnée de douze kms dans la forêt. Forts de notre expérience de Saint-Elie de Caxton, on s’était badigeonnés d’un cocktail détonnant d’anti-maringouins. Ca les a -à peu près- tenus à distance.

Très belle balade dans le vert tendre du début d’été québécois. Cela nous a réconciliés avec la forêt.
Après que Daniel ait suivi le match France-USA dans un café, route vers Tadoussac, la capitale des observations de baleines.

En effet, autour de Tadoussac, à l’embouchure du fjord Saguenay, elles trouvent leur nourriture dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent, qui a des fosses de plus de cinquante mètres à cet endroit. Pas de chance pour nous, nous sommes tombés sur le weekend du festival de la Chanson de Tadoussac, et le village était envahi de milliers de visiteurs. Les deux campings étaient complets. On a donc continué vers le Paradis marin et on ne l’a pas regretté.

Le Paradis marin est un camping très nature aux Grandes Bergeronnes. On nous l’avait chaudement recommandé et on n’a pas été déçus. Face au fleuve, et face aux baleines (en principe), il correspond tout à fait à notre philosophie du voyage. De la nature, du bon air et la tranquillité absolue. Le camping résonne seulement du rire des campeurs et des observateurs de baleines. Les Québécois sont un peuple charmant et joyeux. Ils engagent spontanément la conversation entre eux et avec nous. C’est vraiment très agréable. Avec eux, on a plus l’impression d’être en vacances plutôt qu’en voyage.

Bon OK, depuis deux jours, on a beau observer les eaux du fleuve, pas une énorme baleine à l’horizon mais des dizaines de magnifiques bélougas blancs et quelques petits rorquals. On a surtout sympathisé et bavardé avec les observateurs.


A notre tableau de chasse de photographe, tout de même trois belougas (si, si, ce sont eux sur la photo !) et quelques marsouins. Ce n’est pas faute de surveiller ce qui ressemble plus à une mer qu’à une rivière. On voit à peine la côte de la Gaspésie en face !

Par chance, le soleil est de retour. L’occasion de faire sécher les chaussettes. Qui a dit que des vélos étaient inutiles en voyage ?

La bière du jour, : la Canardière, dont le goût et l’arôme sont censés évoquer les fruits tropicaux, les agrumes et la résine. Santé !

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