On en rêvait depuis longtemps. Cette fois-ci, c’est parti : en route pour le Québec !
Arrivés trois heures avant le décollage à Orly, on s’est tranquillement dirigés vers les comptoirs d’enregistrement, tout guillerets, jusqu’à entendre la question fatidique :
– « Vous avez vos AVE ? »
– » Euh, ben non, on savait pas ! »
– » Alors, pas d’AVE, pas d’avion, désolé. »
On venait de découvrir que comme pour les USA, il faut faire en ligne une demande d’Autorisation de Voyage Electronique pour entrer dans le pays. On est vraiment des buses de ne pas avoir vérifié !
Panique à bord. Daniel part à l’autre bout de l’aéroport chercher du réseau (Free, c’est pourri à Orly) et commence à saisir fébrilement sur le site ad hoc les formulaires d’AVE, les doigts tremblants sur le téléphone. Au milieu de la saisie, alerte au paquet suspect : il faut dégager en urgence… et recommencer les manoeuvres à l’autre bout de la salle. Finalement, après une demie-heure de sueurs froides, ça marche et le Ministère de l’Immigration canadien nous envoie gentiment deux accusés de réception nous garantissant une réponse… sous 72h. Nous sommes alors à deux heures du décollage.
Un coup de fil à la compagnie aérienne (LEVEL) nous apprend que repousser le vol d’une semaine coûterait 1100 € !
Inutile de dire qu’on a le moral dans les chaussettes, voire plus bas si c’est possible. On commence à se dire que la Bretagne en été, c’est pas mal non plus.
Et le miracle (sans récitation de Pater ni d’AVE) se produit un quart d’heure avant la fermeture du check-in. Un mail nous annonce que c’est bon : les AVE sont arrivés !
Quelque part dans le cyber espace un(e) gentil(le) fonctionnaire canadien(ne) de permanence ce samedi matin à Ottawa, (ou plus vraisemblablement un robot fonctionnant au sirop d’érable) a eu pitié de nous et nous a envoyé le précieux Sésame.
Ouf !
Mais ce vol décidément ne sera pas de tout repos. En vue des côtes canadiennes, un message du commandant de bord :
– « En raison d’un problème médical, nous nous détournons vers Halifax pour débarquer un passage malade. Merci de votre compréhension. »
S’en suit un beau coucher de soleil sur les côtes de Nouvelle-Ecosse et deux heures d’attente sur le tarmac de Halifax.
Résultat des courses : trois heures de retard à l’atterrissage à Montréal (tant qu’à faire, l’avion avait décollé d’Orly avec une demie-heure de retard).
Mais les sourires de nos amis Mireille et Serge nous ont vite remis d’aplomb.
Ave Montréal, Turisturi te salutant !
17 juin 2019 à 15 h 35 min
Mais ces autorisations c’est seulement pour les voyages électroniques, comme leur nom l’indique ? Indispendables donc pour suivre ce blog ?
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17 juin 2019 à 17 h 35 min
Ave à tous les deux ! Bon voyage et attention aux ours. Bises
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17 juin 2019 à 19 h 49 min
Mais quel début. Incroyable que cette histoire d’AVE vous ait échappé. Comme je suis de tout cœur avec vous je viens de commencer un polar de Andrée À Michaud.
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17 juin 2019 à 21 h 24 min
Bondree ? ou Rivière tremblante ? Je préfère Bondrée…
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17 juin 2019 à 20 h 20 min
Reciter un Avé pour obtenir l’AVE…ca paraît cohérent même pour des impies…
On peut dire aussi » Aux innocents les mains pleines »….
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17 juin 2019 à 20 h 30 min
bonjour les Legoff,quelle galère pour commencer ce voyage, mais vous n’êtes pas du genre à baisser les bras.Bonne continuation et profitez bien.Les Dahbi.
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18 juin 2019 à 14 h 46 min
Rhooooo lalalalala lalalalala…. Le speed !!! Bon, tout va bien qui finit bien, sauf pour le « malade »… Au final, l’article m’a fait bien rire…
Continuez à nous tenir au courant par blog, c’est passionnant et ça fait plaisir de vous suivre !!!! Bisous, belle fête nationale…
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19 juin 2019 à 18 h 44 min
Top ce début de voyage… Séquence émotion donc!
Mais happy debut finalement!
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