Daniel et Chon

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront (René Char)

Rizières dans la brume

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Après les merveilles du sud de la baie d’Ha Long, autour de l’île de Cat Ba, direction la « baie d’Ha long terrestre », autour de Nin Binh et de la petite ville de Tam Coc.

Deux jours de repos dans une adorable homestay et des balades autour des mêmes pitons rocheux qu’à Halong, les rizières remplaçant l’océan.

Cela fera (si on trouve le temps) l’objet d’un billet de blog.

Depuis Tam Coc, dès potron minet, nous avons enfourché nos fiers destriers, à savoir deux motos taxis, pour partir à l’assaut du parc naturel de Pu Luong dans les montagnes habitées par les Thaïs blancs et les Mongs.

Le long des petites routes en lacets, ce n’était que rizières en terrasses, forêts de bambous et de bananiers, et la jungle qui montait à l’assaut des montagnes.

150 (oui cent cinquante) kms plus tard on arrivait, le dos en vrac,  épuisés, mais heureux dans ce décor magique.

vue de notre fenêtre

Notre guesthouse nous attendait au milieu des champs, parmi les maisons traditionnelles des Thais blancs.

Nous ne savons pas pourquoi ils sont « blancs » et comme presque personne ne parlait anglais, cela restera un mystère.

Pendant deux jours on s’est baladés avec un guide dans des vallées toutes plus belles les unes que les autres, accueillis partout dans les villages et dans les champs par des bonjours et des sourires. Tout ce petit peuple des montagnes s’activait à repiquer le riz.

L’agencement de ces terrasses est fabuleux, et lorsque la rivière est en bas des champs, ce sont des norias entièrement constituées de bambou qui irriguent les champs les plus hauts. Une merveille d’ingéniosité.

L’eau est recueillie en haut des roues et diffusées par des canalisations en … bambou sur des centaines de mètres.

Ce détour par les montagnes, loin du tourisme de masse, restera comme un vrai moment de grâce, seulement un peu gâché par le temps.

En effet, la pluie et la brume étaient aussi au rendez-vous.

Bon d’accord, cela donnait un petit côté romantique à l’affaire, mais on aurait bien aimé un peu plus de lumière.

On vous laisse imaginer ce que cela pourrait donner sous le soleil.

Quant à nous, après cette escapade montagnarde, ce fut le retour, toujours à moto, et sous la bruine, vers Nin Binh où nous attendait un train de nuit pour nous mener à Dong Ha, juste au sud du 17ème parallèle. Nous sommes descendus de nos engins frigorifiés,  et les fesses en compote.

On f’rait pas ça tous les jours !

 

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