Gdansk, c’est bien sûr Solidarnosc, les chantiers navals et Lech Walesa. L’électricien moustachu est maintenant retiré de la vie publique. Après avoir été Président de la République de 1990 à 1995, il a finalement été repoussé par les Polonais, notamment pour ses positions conservatrices, avec seulement 1% de voix aux élections présidentielles de 2000.
Les chantiers navals périclitent, mais le syndicat est toujours vivant : nous avons trouvé un tract réclamant des augmentations de salaire pour les personnels des musées sur le comptoir du Musée de la Marine.
Mais Gdansk, alias Dantzig, c’est d’abord une des principales villes de la Ligue Hanséatique, qui a conservé le monopole du commerce en Mer du Nord et Baltique, du XIIème au XVIIème siècle.
Sa position à l’embouchure de la Vistule, navigable jusqu’à Torun à 200km dans les terres lui a permis d’être le débouché de tout l’arrière pays polonais pendant des siècles. La richesse de Gdansk se voit encore dans ses portes monumentales et les bâtiments des riches commerçants de la Hanse.
La ligne d’horizon de la ville est marquée par les grues du port, mais aussi par la masse de la cathédrale. Elle est énorme, peut accueillir 20000 personnes, mais est surtout très moche !
Nous avons passé de bons moments à regarder le flot des passants sur les quais le long des canaux, face à l’énorme grue de l’époque médiévale, en surplomb au dessus de l’eau.
En face de la grue, il ne faut pas manquer le Musée Maritime. L’épopée de Gdansk l’hanséatique y est présentée de manière très vivante et complète, et on a adoré les maquettes.
Et comme une visite de ville doit toujours se terminer autour d’une bonne table, Krystyna, notre nouvelle amie couchsurfeuse nous a fait découvrir le meilleur restaurant de Pierogi de Gdansk. Il est à Oliwa, dans la banlieue nord, près d’un très beau parc.
Une ballade sous les arbres nous avait mis en appétit, et les Pierogi étaient formidables. Ce sont des « raviolis » king-size avec des farces toutes meilleures les unes que les autres. On vous conseille les Pierogi au sanglier nappés de sauce aux chanterelles, et préparés sur place. Y’a pas plus frais !
Et pour finir, un petit jeu : combien de pierogi sont cachés dans l’image ?
Prochain billet : Kolejka, un jeu communiste
10 septembre 2016 à 16 h 59 min
je dirais 13 pierogi… dont 5 sous la sauce !
pierre yves
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10 septembre 2016 à 18 h 35 min
erreur ! il s’agit du tableau sur le mur ! et sur la photo de la table, il y a en 10 sous la sauce plus 8 ! mais on parlait de la gravure sur le mur !! Bravo quand même ! 😉
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