Après notre expédition jusqu’au bout de la route 138 aux confins du Labrador, il était temps de passer sur l’autre rive du Saint-Laurent et de prendre le chemin de la Gaspésie. Une longue journée de route nous a amené au camping Le Tipi aux Escoumins. Ce camping, comme son nom l’indique se trouve sur la réserve de la communauté Innu d’Essipit.
Pas de tipis à l’horizon mais un petit aperçu de la vitalité de cette « bande » qui sait allier tradition et initiative. C’est notre troisième approche du peuple Innu, qui méritera un article un de ces jours.
Un premier « traversier » pour passer le fjord du Saguenay, puis un autre pour franchir le Saint-Laurent et nous voilà sur la rive sud du fleuve.
Nous avons atterri à Rivière-du-loup, qui fut le quartier général des pêcheurs baleiniers Basques et reste fière de cet héritage. En face de l' »île des Basques », on y trouve une banque « des Basques », un garage « Basque », un restaurant « le Biarritz », une fromagerie « Basque » et le « Parc de l’aventure Basque en Amérique ». Malheureusement il était fermé mais on a quand même pu voir le seul et unique fronton de pelote d’Amérique du nord.
Pas de Basques donc à l’horizon mais le magnifique parc national du Bic pour nous reposer de trois jours de parcours de liaison. C’est un petit territoire de collines, dessiné par le fleuve en de magnifiques anses entre les ilots. Idéal pour deux jours de farniente et de randonnées..
Des indiens en canoë ? ou des touristes en kayak au coucher du soleil ?
Passer du temps à regarder pousser les jeunes sapins en écoutant les chants d’oiseaux et en mélangeant la salade, il n’y a rien de tel !
Le camping du parc nous rappelle ceux du Yellowstone avec Gaëlle, il y a déjà quelques années.
PS : la bière du jour est la Collin.
Elle rend hommage à un pêcheur et conteur gaspésien, Léon Collin. Son slogan : « Une poésie orale faisant découvrir le caractère unique de la haute-Gaspésie. »
17 juillet 2019 à 18 h 30 min
» le Pavin »! ah la culture des grands voyageurs! Là je me dois de faire un petit coucou. Trop de temps passé maintenant pour les commentaires. On les aura à votre retour mais je me régale….dans tous les sens du terme. vous les avez toutes goûtées les bières? On en est à 9 je crois.
Je vous suis donc tranquillement et tout baigne on dirait, tranquilles!
Un film québécois avant hier. Parfois comme du berrichon cet accent non, enfin celui que parle Chon! A peu près tout compris. Faut dire que c’était pas des maringouins!
Donc on continue et c’est mieux que la télé
Gros gros bisous
MariDo
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17 juillet 2019 à 19 h 33 min
Bonjour Marie Do. Tu as raison pour l’accent. Chon se met à parler berrichon !
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